Prix de l’immobilier : ça monte partout dans le monde

S’il y a bien une chose que la pandémie n’a pas réussi à bloquer, c’est à coup sûr la hausse du prix de l’immobilier. Dans une période où l’incertitude règne, le réflexe de l’être humain est de chercher plus que jamais un refuge. Dans cette optique, la valeur la plus sûre aujourd’hui, c’est l’investissement immobilier. Et le Covid19 n’a pas failli à la règle. La peur du virus et de la foule ont été les moteurs de la hausse des investissements, à tel point que l’offre ne parvient pas à satisfaire la demande. Conséquences de ce déséquilibre ? Une augmentation des prix, principalement visible dans les périphéries.

Cette forte demande résulte en partie du fait que les diverses mesures de soutien des gouvernements, parallèlement au maintien de l’emploi et des revenus, ont permis d’augmenter les stocks d’épargne des ménages. L’offre, de ce fait, peine à y répondre de par les contraintes d’approvisionnement, l’augmentation des prix des matériaux de construction et l’insuffisance de la main d’œuvre.

En France, ce mouvement haussier du prix de l’immobilier est également constaté et concerne particulièrement les logements anciens. Une progression de 5,9 % a été enregistrée de janvier à mars selon un indice établi par les notaires et l’Insee. Elle touche davantage les maisons que les appartements, situation qui ne s’est pas produite dans l’hexagone depuis fin 2016.