Bien’ici Pro / Actus Pro / Rénovation énergétique : des bailleurs encore peu motivés
La décroissance de la valeur des logements et l’impossibilité de louer certains types d’appartements considérés comme passoires thermiques sont les principales raisons de cette réticence. Toutefois, la législation a été modifié afin de permettre aux locataires d’effectuer certains travaux qui amélioreraient les performances énergétiques.
Dorénavant, le locataire peut faire réaliser des travaux concernant l’isolation par l’intérieur, le remplacement de châssis et le remplacement du système sanitaire. Ces travaux seront à ses frais et certaines conditions doivent être respectés.
Il doit avertir au préalable son bailleur du projet par lettre recommandée avec accusé de réception et ce dernier dispose de 2 mois pour répondre. À savoir que la loi climat et résilience instaure que l’absence de réponse dans ce délai de 2 mois vaut autorisation tacite. Le locataire pourra alors entamer les travaux et bénéficier des aides prévues par la loi.
L’ensemble des travaux visant à améliorer les performances énergétiques (isolation, équipement sanitaire, chauffage…) peuvent bénéficier du dispositif MaPrimeRénov.
Selon les chiffres avancés par l’ANAH, 1,7 million de logements sont dans la catégorie des passoires énergétique et 3,5 millions devraient nécessiter de rénovation pour être louables. Néanmoins, cette aide ne finance que 2 % des chantiers. Ce chiffre s’explique par le montant de l’aide qui ne constitue qu’une faible incitation.
Cependant, il existe de multiples aides cumulables avec MaPrimeRénov comme le PTZ (prêt à taux zéro) classique, la TVA réduite à 5,5 % pour les travaux réalisés par un professionnel RGE (reconnu garant de l’environnement) ou encore l’éco-PTZ pour les logements achevés depuis au moins 2 ans.