Pour la FFB : 2022 sera une année de rattrapage

La Fédération Française du Bâtiment tire son bilan 2021 en comparaison avec les résultats de 2019, soit l’année d’avant la crise sanitaire. La baisse de l’activité, estimée à -6,7 % tous segments confondus, explique que le besoin en logement et en locaux n’a pu être satisfait. En cause notamment la hausse des prix des matériaux du fait de la pénurie, mais également de l’énergie.

Toutefois, on compte 472 000 permis de construire validés en 2021 dont 390 000 entamés. Soit une hausse de +4,9 % pour les constructions neuves par rapport à l’avant crise.

De même, la rénovation énergétique de logements garde un taux croissant de +5 % bien que ce segment soit en perte de -2,6 % pour le non-résidentiel. La Fédération porte de ce fait une vision optimiste pour l’année 2022.

En ce qui concerne la production de logements neufs, les nombreux permis déposés en 2021 se traduiront par une hausse de 2,1% des mises en chantier en 2022. Les délais de réalisation retrouvant leur niveau de 2019 permettront ainsi une augmentation de 7,3% des constructions.

De même, le budget des collectivités pour le bâtiment, le nombre des locaux industriels et bureaux à construire ont augmenté de 4,7%, faisant entrevoir un espoir de relance pour le non résidentiel.

Quant au marché de l’amélioration-entretien, il devrait maintenir sa progression grâce aux nombreux dispositifs d’aide mis en place par l’État, soit une croissance estimée à 2,7%.