Bien’ici Pro / Actus Pro / Risque radon : les obligations des professionnels
Le radon est le résultat de la désintégration de l’uranium et du radium présents dans le sol. Comme pour les termites ou la mérule, certaines régions sont plus exposés au risque radon que d’autres. De par sa nature, ce gaz invisible et inodore est plus présent dans les sous-sols granitiques et volcaniques.
Pour connaître le risque radon dans les communes de vos mandats, consultez la carte sur le site de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire.
Le radon représente un danger dès lors qu’il peut s’accumuler dans un espace clos. Autrement dit, le risque est plus élevé dans les dans les locaux mal ventilés ou en cas de fissures dans les caves ou les vides sanitaires.
Le radon est classé cancérigène depuis 1987. Son inhalation, répétée et/ou sous une forme concentrée élevée, accroit particulièrement le risque de cancer du poumon.
La concentration en radon dans l’air varie en fonction :
- De l’étanchéité du bâtiment,
- Des systèmes de chauffage, de ventilation et d’aération,
- Des conditions météorologiques.
On mesure la concentration de radon est effectuée grâce à l’installation de dosimètres pendant au moins deux mois.
Depuis le 1er juillet 2018, l’article R. 1333-28 du code de la santé publique (CSP) fixe le niveau de référence de l’activité moyenne annuelle du radon est abaissé à 300 Bq/m3* (au lieu de 400 Bq/m3 auparavant).
Dans le cadre d’une transaction immobilière dans une zone à risque (commune de catégorie 3), l’acheteur ou le locataire doit obligatoirement être informé du niveau de radon dans le logement. Ce compte-rendu est intégré au diagnostic état des risques et pollution.
Le niveau de radon doit également être contrôlé dans les lieux de travail situés en sous-sol et en rez-de-chaussée - et non plus uniquement les milieux souterrains – dans les zones où le risque radon est élevé.
*Le Becquerel (Bq) mesure l’activité d’une source radioactive.